Tuesday, May 25, 2010

Brokeback Mountain à la télévision : sur France 3, le jeudi 27 mai 2010

4 ans après, Brokeback Mountain à la télévision française : redécouvrez le film qui fut un évènement mondial, bouleversant et inoubliable.
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7 comments:

Anonymous said...

Je n'avais jamais vu ce film, et je n'en suis pas sorti indemne. Je suis depuis bouleversé, poursuivi par des émotions, des images, le regard bleu et puissant de "Jake". J'ai beau me dire qu'il ne s'agit que d'un film, du cinéma ; un jeu d'acteurs par ailleurs hétéros, rien y fait ! Je suis atteint sévèrement de la Brokebackmania. Je n'arrive plus à me concentrer sur quoi que ce soit. Je suis même déprimé, une envie de transhumance du côté d'un lieu-dit Brokeback Montain de l'autre côté de l'Atlantique ! Ce qui casse un peu le mythe du film, c'est que ce n'est pas Jack qu'Ennis rencontre finalement mais sa femme ! Je ne peux m'empêcher de relativiser de cette manière afin de me protéger. Donc, si l'on dépasse quelque peu le champ de la caméra, rien de neuf sous le soleil. Mais, si l'on en fait abstraction, alors c'est la déprime assurée ; les années qui passent, les occasions manquées qui refont surface et qui vous rongent alors que vous les pensiez oubliées. Bref, je ferais bien l'autruche en me mettant la tête dans le sable, et j'en viens à regretter d'avoir regardé ce film, lequel je crois est tiré d'une nouvelle, tirée elle-même d'une histoire vraie. Alors point de peine, "Jack" du film n'est pas mort. En revanche, je ne connaissais pas l'acteur décédé, et ça, c'est moche. Chapeau à des acteurs hétéros ayant tourné un film basé sur une relation homosexuelle. Que ressent-on quand on est hétéro et que l'on tient dans ses bras un beau garçon, même sur un plateau de tournage ? Là est aussi la question, et le mystère du film, car cela sonne tellement vrai. Voilà, je suis content d'avoir pu écrire ici ce que j'ai sur le coeur et dans l'âme ; une thérapie en fait pour ne pas sombrer dans la sensiblerie. Une pensée néanmoins pour tous les Jack et les Ennis de la planète, les vrais.

Brokebacker said...

Merci de ce beau témoignage. Le pouvoir de ce film, qui est en fait le pouvoir de la nouvelle d'Annie Proulx que je vous invite à lire en anglais (d'une force simple et directe inouïe) plutôt qu'en français, est d'agir profondément en nous, au coeur de nos pensées et de nos émotions les plus profondes. Bonne découverte du blog et de ses articles

Molly said...

bonjour,
j'ai vu ce film pour la première fois hier, et j'ai été très touchée.

j'ai toute fois une interrogation,
je n'ai pas compris à quoi faisait référence à la fin :
Ennis del Mar : "Jack, I swear…" (Jack, je te jure…)

quelqu'un peut il m'éclairer ?
d'avance merci :)

Brokebacker said...

Il se cache beaucoup d'éléments derrière ce "Jack, I swear..." Trois simples mots d'Annie Proulx qui, avec son talent, laisse imaginer tous les ressentis d'Ennis et prennent une dimension qui résume tous les regrets d'Ennis. Vous pouvez imaginer ce qui pourrait se cacher derrière ces trois mots : de ne pas oublier Jack, d'entretenir sa mémoire en secret, de lui vouer reconnaissance et amour... Bonne découverte des articles de ce blog.

Molly said...

Merci pour votre réponse.

J'étais vraiment très émue
et je le suis encore.

Eduquons notre entourage, pour que les Ennis et les Jack puissent simplement s'aimer et être heureux.

Brokebacker said...

En effet, la nouvelle d'Annie Proulx et le film sont un manifeste puissant contre l'intolérance et les dégâts qu'elle provoque à l'échelle de l'individu. Mais plus qu'un récit militant, c'est une splendide variation sur l'amour et les amours impossibles.

Anonymous said...

Ce post m'a beaucoup aide dans mon positionnement. Merci pour ces informations